Il y a certains aliments que l’on adore, même si l’on sait pertinemment qu’ils sont très mauvais pour notre santé. Malgré tout, nous ne pouvons pas nous empêcher de les dévorer de temps à autres, en ressentant par la suite cet étrange mélange de plaisir et de culpabilité. C’est ce que l’on appelle les guilty pleasure.
Si ce sujet peut paraître trivial, une étude très sérieuse a été menée sur plus de 1 000 adultes français afin d’essayer de décyrpter nos habitudes alimentaires. Et surtout notre relation compliquée avec la malbouffe. Et autant dire que les résultats sont surprenants.
La pâte à tartiner : l’aliment le plus culpabilisant pour les français
Parmi les aliments que nous aurions le plus honte de manger, c’est la pâte à tartiner qui vient se classer en haut du podium. En effet, plus de 38 % des français se sentiraient coupable de plonger leur cuillère dans un pot de pâte au chocolat, notamment depuis que de nombreuses études ont révélé que sa teneur en huile de palme en faisait l’un des pires ennemis pour notre santé, et pour l’environnement.
Mais le nutella n’est pas le seul aliment à provoquer chez nous un sentiment de culpabilité. On retrouve également dans ce classement les sucreries et les chips (à 37 %), les burgers (36 %), les plats industriels ou encore les kebabs, les frites, les pizzas et les glaces. En somme, tous ces aliments et plats tout préparés qui sont considérés comme de la malbouffe de part leur teneur en gras et en sucre.
Les femmes plus concernés que les hommes par la culpabilité
Une autre découverte étonnante de cette étude a été de montrer que si ce sentiment de culpabilité était relativement partagé, il était beaucoup plus fort chez les femmes. Pour le même aliment (la pâte à tartiner), 42 % des femmes se sentiront coupables contre seulement 32 %.
Il est vrai que les injonctions à la minceur sont beaucoup plus fortes chez les femmes que chez les hommes. Elle augmente également avec notre classe socio-professionnelle : ainsi 66 % des femmes cadres supérieures se sentent honteuses après avoir mangé un hamburger contre moins d’une femme sur 2 pour les ouvrières.